le poisson

En Italie, le long des côtes mais aussi dans l’intérieur des terres poissons et crustacés sont couramment dégustés.

 

Le thon et plus encore l’espadon pêchés depuis l’antiquité aux larges des côtes italiennes sont des grands classiques des planchas italiennes.

Les thons à l’huile d’olive italiens peuvent être d’une extrême finesse, sans doute supérieurs aux produits trouvés en France.

On retrouvera encore le thon dans les salades, les pâtes ou encore avec le veau pour le fameux Vitello Tonnato du Piémont.



 L’anchois se retrouve dans bien des préparations. La plus remarquable est sans doute la Bagna Cauda piémontaise, fondue tiède à base d’anchois, d’ail et d’huile d’olive dans laquelle on trempe des légumes crus. On ne peut plus sain là encore ! On peut d’ailleurs souligner l’intérêt des anchois de Méditerranée, moins pollués que ceux de la Baltique. Ces petits poissons, auxquels ont peu adjoindre les sardines, ont l’avantage de ne pas concentrer les métaux lourds comme peuvent le faire les poissons qui se retrouvent en bout de chaîne alimentaire comme la dorade, le bar, le colin.



 

En matière de crustacés la consommation se porte sur des produits comme les crevettes présentes dans bien des recettes, sur les cigales de mer classique de Venise ou sur les oursins si nombreux dans les Pouilles. Il n’y a aussi qu’en Italie que l’on déguste des langoustines extra fraiches, crues, présentées sur un lit de glace et assaisonnées de citron. Et d’un filet d’huile d’olive extra vierge.



 

 

Les pâtes « allo scoglio » (aux rochers) sont une excellente synthèse des produits de la mer italiens puisqu’on y retrouve gambas, langoustines, palourdes, moules, la qualité de la réduction de crustacés utilisée en sauce étant la marque des meilleures d’entre elles.