L’origine des bienfaits d’une consommation limitée et régulière de vin rouge est attribuée à la présence d’antioxydants. Ceux-ci sont transmis au vin lors de la macération de celui-ci avec les peaux des raisins et les grappes. Plus la macération est longue, meilleur sera le pouvoir antioxydant du vin. Ces effets s’amenuisent avec le vieillissement du vin. En effet les tanins évoluent alors, pour former parfois un dépôt au fonds de la bouteille.
Tous les cépages ne sont pas égaux quant à leur teneur en antioxydants. Les cépages des vins du Sud-Ouest (Madiran par exemple) ou des cépages de vins Italiens sont particulièrement riches en antioxydants.
Ces antioxydants ont un effet sur la santé de la paroi interne des vaisseaux sanguins. Hors une bonne santé vasculaire est essentielle. La qualité de la vascularisation du cerveau influe sur les maladies dégénératives de type Alzheimer. Les antioxydants réduisent aussi l’oxydation des graisses, contribuant à empêcher ainsi le dépôt de plaques sur les artères, cause de l’obstruction des vaisseaux et des infarctus. Enfin, ils fluidifient la circulation sanguine en produisant du monoxyde d’azote qui a pour effet de dilater les artères. Au delà de ces effets sur les maladies cardiovasculaires, un certain nombre d’autres effets positifs (diminution du risque du cancer du poumon, espérance de vie rallongée, baisse du risque d’Alzheimer) ont été identifiés dans le cadre d’une consommation limitée de vin rouge quotidienne.
L’alcoolisme faisant beaucoup de ravage en matière de santé publique, l’incitation à la consommation de vin doit être faite avec beaucoup d’attention car, au delà de 1 à 2 verres par jour pour les femmes et de 2 à 3 verres pour les hommes, les effets sur la santé deviennent néfastes. Il convient de ne pas oublier non plus d’intégrer les calories apportées à l’alimentation par la consommation régulière et limitée de vin rouge.