livres conseillés

 "L'Empire de l'or rouge"

De Jean-Baptiste Malet ou l’incroyable business de la sauce tomate dite italienne. Édition Fayard

Dans son livre L’Empire de l’or rouge : enquête mondiale sur la tomate d’industrie (Fayard), le journaliste Jean-Baptiste Malet raconte l’histoire du business impitoyable du fruit le plus consommé au monde. Un business de 15,5 Milliards de dollars par an. Un business dans lequel la Chine, où l’on ne mange pas de tomates en est devenu le 2^ème producteur mondial. Un business où la Mafia est présente et inonde les rayons de nos supermarchés d’un produit qui n’a rien d’italien et qui n’a plus rien à voir avec la traditionnelle sauce tomate italienne.

Il a fallu deux ans et demi d’investigation à Jean-Baptiste Malet. « Derrière ce produit banal se cache une violence extrême », explique l’auteur. La mondialisation sans contrôle démontre ici certaines de ses limites.Les sauces, coulis, ketchup et autres concentrés de tomates estampillés « made in Italy » mais venant en grand

majorité de Chine (2e producteur mondial de tomate d’industrie). Une tomate hybride qui n’a rien à voir avec la tomate traditionnelle. Beaucoup plus dure, la peau plus épaisse pour et très peu de goût. Ces tomates sont souvent récoltées par des migrants exploités. Ce livre dénonce le manque de normes en matière de traçabilité des produits alimentaires. Des pratiques que nous finançons en faisant nos courses quotidiennes, malheureusement souvent sans le savoir.

De la Chine à nos assiettes en passant par Naples

Jean-Baptiste Malet s’est rendu dans la province chinoise du Xinjiang qui produit 1,8 million de tonnes de tomates par an, au sein de grands conglomérats tenus par des généraux de l’armée. Ceux-ci n’hésitent pas à exploiter des enfants et à imposer leursprix aux paysans. En futs, le triple concentré est expédié dans le monde entier et est utilisées par les multinationales de l’agroalimentaire. Une matière première très bon marché.Du côté de Naples ce concentré  

 "Boire mieux pour vivre vieux"

du Professeur Roger Corder    

Éditeur. Thierry Souccar Editions

Le Dr Roger Corder est professeur de médecine expérimentale à l’Université de Londres. Depuis 15 années, il se consacre à l’étude des effets bénéfiques d’une consommation modérée et régulière de vin sur la santé. En revanche, lorsque l’on parle consommation d’alcool, il convient toujours de rappeler que l’alcoolisme tue et qu’une consommation excessive de vin n’est pas bonne pour la Santé.

La pertinence et la rigueur de ses travaux sont reconnues par les plus hautes instances scientifiques. Rien que l’on ne sache déjà, sauf lorsque des études orientées, largement reprises par les médias, prétendent que le premier verre de vin est déjà cancérigène. Jeanne Calment, doyenne de l’humanité morte à 122 ans consommait un verre de vin rouge par jour. Et les italiens que le Professeur Corder a beaucoup étudiés car c’est un convaincu des bienfaits de la diète Méditerranéenne, consomment également régulièrement du vin rouge.

Le professeur Corder s’appuie sur les travaux menés dans son laboratoire depuis plus de très nombreuses années mais aussi sur 200 travaux d’autres confrères. Il analyse les mécanismes biologiques prouvant l’interaction entre certaines molécules du vin et la santé

humaine. Il a ainsi pu isoler une molécule contenue dans les polyphénols du vin, la procyanidine.

La procyanidine possède des propriétés antioxydantes et vasodilatatrices dix fois supérieures à celle d’une autre molécule jusqu’ici mise en avant par les défenseurs du vin, le resvératrol. Les effets positifs portent surtout sur la santé de nos vaisseaux, y compris les plus fins. Hors une bonne vascularisation est essentielle à la bonne santé de nos organes, dont celui essentiel qu’est le cerveau. Cette bonne santé vasculaire contribue à éviter ou à retarder l’apparition des maladies liées au vieillissement comme les cancers ou Alzheimer.

Le Professeur Corder va jusqu’à expliquer quels vins boire car tous les vins sont très loins d’être égaux en matière de teneur en procyanidines. Deux facteurs jouent : les cépages et le mode de vinification. Pour la vinification, des durées de macération en contact des grappes de quinze jours minimum sont conseillées. Pour les cépages, les taux sont très variables selon les vins. Malbec, tanat, SanGiovese présentent des taux très intéressants. Le Professeur Corder recommande les vins du Sud Ouest comme le Madiran.